Le remplacement des parois vitrées a un rôle majeur à jouer pour que chacun puisse vivre dignement dans un logement décent. Il répond non seulement à des enjeux de sobriété énergétique mais aussi à des objectifs de santé publique, de bien-être et de confort.
Améliorer la qualité de l’air intérieur
Installer des nouvelles fenêtres, c’est parfois faciliter l’aération des logements. Aérer 10 minutes par jour, est crucial. L’aération élimine les virus ou les polluants invisibles tels que les COV, produits chimiques ménagers et allergènes. Elle prévient la moisissure en maintenant un niveau d’humidité optimal. Elle améliore la qualité de l’air intérieur en fournissant de l’oxygène, bénéfique pour la concentration et le système immunitaire. L’aération réduit les risques d’allergies et prévient les problèmes respiratoires (asthme) en diminuant la concentration d’allergènes comme les acariens et le pollen. C’est aussi un excellent moyen d’optimiser l’efficacité énergétique en régulant la température intérieure, en été comme en hiver.
Dans une approche plus globale des dépenses publiques, il est essentiel de relever que l’investissement
dédié à la rénovation énergétique permet de réaliser, dans d’autres domaines, des économies, voire des gains, substantiels.
En effet, le Baromètre français des bâtiments sains 2024 indique que :
- 1 Français sur 4 vit dans un logement ne répondant pas aux exigences réglementaires en matière de ventilation ;
- le mal logement engendre 1 milliard de dépenses de santé directes et 20 milliards d’euros de coûts indirects (absentéisme, congés maladie, pertes de productivité) ;
- la rénovation énergétique d’ampleur des logements pourrait entraîner plus de 750 millions d’économies pour le système de santé.
De nombreuses études démontrent que l’amélioration de la performance énergétique des logements est un aspect essentiel de leur salubrité ce qui impacte la santé de ses habitants. Les fonds dirigés vers le soutien de ces travaux contribuent ainsi à diminuer, en parallèle, les dépenses de santé de l’État mais permettent aussi de contribuer à une meilleure productivité des Français source de croissance économique, en particulier dans un contexte post-covid de massification de la pratique du télétravail.
